Crise du carburant : le Portugal veut 13 % de TVA

Le gouvernement va demander à la Commission européenne de lui permettre de réduire la TVA de 23 % actuellement facturée sur le carburant à 13 %.

C’est le seul moyen des différences importantes pourraient se faire sentir pour les consommateurs qui sont maintenant ébranlés par la somme d’argent qu’ils doivent dépenser pour remplir leurs réservoirs.

En effet, les publications sur les réseaux sociaux affichent des relevés de jauge de carburant après que les conducteurs ont versé 20 € : les images montrent des véhicules toujours enregistrés « presque vides ».

Comme l’expliquent les rapports d’aujourd’hui, le baisse de la TVA (si ça vient) serait purement temporaire: juste pour obtenir le pays (et l’économie) sur cette bosse. Même ainsi, il devrait probablement rester en place jusqu’à la fin de cette année.

La raison est liée à la Stratégie REPowerEU annoncé cette semaine, pour réduire la dépendance à Pétrole et gaz russes.

« Tout compte fait depuis hier, au moment où le Brent (la référence du pétrole brut pour le marché portugais) montrait des signes d’inversion de sa tendance haussière, tombant à 111,8 dollars le baril, après avoir été coté à 127,9 dollars, les attentes pour la vente augmentation des prix au public pour la semaine prochaine étaient de 25 cents par litre pour le diesel et 18 cents pour l’essence », explique Correio da Manhã.

Aucune des mesures annoncées par le gouvernement récemment peut faire une brèche sur des augmentations comme ça.

Comme le concède le document, si le prix du carburant continue d’augmenter, l’exécutif craint que les mesures qu’il a prises jusqu’à présent ne fassent aucune différence utile, finissant par pénalisant les familles portugaises.

C’est peut-être l’euphémisme de la semaine : les familles portugaises se sentent déjà énormément pénalisées. Les entreprises encore plus.

Sans mesures urgentes, de nombreuses entreprises seront contraintes de fermer.

La CCP, Confédération portugaise du commerce et des services, souligne sans accords de Bruxellest ; sans « mesures fortes et urgentes », de nombreuses entreprises vont simplement être obligé de Fermer.

La confédération pousse également à la révision des taxes sur les biens de première nécessité – notamment alimentaires – dont les prix sont gravement affectés par la guerre en Ukraine.

natasha.donn@algarveresident.com

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