« Aucun rapport de ressortissants portugais concernés ».
Le Portugal a condamné sans réserve les attaques terroristes qui ont secoué Israël au cours des dernières 24 heures, faisant plusieurs centaines de morts et d’autres « kidnappés » et emmenés en Palestine.
Le président Marcelo et le premier ministre António Costa ont fait écho sentiments exprimés par l’Europe en général: les attaques contre des civils lancées par le groupe islamique Hamas étaient « inacceptables » ; « Israël a le droit de se défendre » – ce qu’il fait actuellement.
Le chef de la diplomatie portugaise, João Gomes Cravinho, a tweeté hier la « ferme condamnation » du pays, affirmant que les attaques du Hamas « ne résoudront rien ». En fait, ils n’ont fait que contribuer à « aggraver la situation dans la région ».
La réalité d’aujourd’hui – suite aux attaques surprises du Hamas aux petites heures du samedi matin – est une région de guerre à grande échelle : des centaines de civils sont déjà morts (des deux côtés de la bande de Gaza) ; des dizaines d’Israéliens ont été « kidnappés » (y compris des grands-mères, des bébés et des enfants) – vraisemblablement pour être détenus comme garantie pour de futurs échanges de prisonniers palestiniens détenus par Israël – et de jeunes Israéliens s’enrôlent dans l’armée pour participer à ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé « une guerre que nous gagnerons ».
Au Portugal, le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il ne semblerait pas que des ressortissants portugais aient été touchés par les attaques (voir mise à jour ci-dessous) – bien qu’il puisse très bien y avoir des « résidents »/citoyens portugais, car de nombreux Israéliens ont déménagé au Portugal ces dernières années, soit sous divers régimes fiscaux, soit via la loi sur la nationalité (également connue sous le nom d’amnistie des Juifs séfarades qui accordait la citoyenneté aux juifs dont les ancêtres pouvaient remonter à l’époque de l’inquisition portugaise).
L’ambassadeur d’Israël au Portugal, Dor Shapira, a expliqué ce qu’il pense être derrière cette dernière vague de violence : l’Iran.
« L’Iran a une mission : déstabiliser la région, déstabiliser le monde, c’est ce qu’il a fait », a-t-il déclaré à SIC Notícias.
Ironiquement, la violence israélienne a explosé peu après la Réunion Arraiolos à Porto – impliquant de nombreux chefs d’État européens – a affirmé son soutien politique, diplomatique et militaire unanime à l’Ukraine contre la campagne de terreur en cours organisée par l’un des « principaux alliés » de l’Iran, la Russie.
Dans le chaos des événements, la compagnie aérienne portugaise TAP a annulé tous ses vols réguliers à destination et en provenance de l’aéroport israélien de Tel Aviv, pour aujourd’hui et lundi.
Selon la compagnie, les passagers concernés pourront effectuer une nouvelle réservation sans frais supplémentaires ou demander un remboursement complet.
Mise à jour : SIC Notícias rapporte qu’elle a désormais entendu parler d’au moins 80 citoyens portugais qui, dans une large mesure, ont été touchés par la violence, car ils sont terrifiés. Ils demandent une aide immédiate pour quitter le pays et malheureusement l’ambassade du Portugal à Tel Aviv a mis du temps à répondre.
