L’Association des médecins de santé publique est tellement contre toute mesure permettant aux personnes isolées de sortir de chez elles de voter qu’elles ont recouru à des menaces voilées.
Le président de l’association, Gustavo Tato Borges, a averti que ses membres pourraient ralentir la recherche des contacts.
Comme l’expliquent les rapports : « Fatigués et débordés de travail, les médecins de la santé publique sont indignés par la possibilité que des personnes isolées quittent leur domicile pour exercer leur droit de vote ».
Selon le SIC, au moment des élections (30 janvier), il pourrait y avoir jusqu’à 1,2 million de personnes isolées – grâce à la transmissibilité accrue de la variante Omicron qui infecte des milliers de citoyens, qu’ils aient été vaccinés ou non. .
Ainsi, le gouvernement a déclaré qu’il étudiait la possibilité de laisser sortir les personnes isolées le jour du scrutin, étant entendu qu’elles retourneraient à l’isolement une fois qu’elles auraient « exercé leur droit constitutionnel ». (Cliquez ici).
Pour reprendre les mots de Gustavo Tato Borges « Si le gouvernement accepte cette rupture (de l’isolement), ou crée ce précédent, il peut arriver que les médecins de santé publique arrêtent de faire leur travail avec la même détermination parce que le gouvernement leur tire l’herbe sous les pieds ».
Il y a un autre point à l’indignation: un certain nombre de médecins de santé publique sont confrontés à des poursuites judiciaires pour des décisions qu’ils ont prises en ordonnant l’isolement de personnes. « Si le gouvernement décide que l’isolement n’est pas si important, alors il dit à ces personnes (qui poursuivent les médecins) qu’elles ont raison », a-t-il averti.
« Ce sont deux poids et deux mesures qui n’ont aucun sens » lorsqu’il existe des alternatives (qui coûteront sans doute plus d’argent) « le vote anticipé et le vote à domicile », a-t-il déclaré.
