Le veto de la Cour Constitutionnelle « pourrait signer la mise à mort du projet de loi ».
A l’instar de ce qui se passe au Royaume-Uni, la loi portugaise dite « sur l’euthanasie » ne va nulle part. En fait, elle va quelque part : « aux archives », écrit Correio da Manhã.
Selon CM, depuis les résultats des élections du 18 mai, les partis en faveur de la dépénalisation de la mort médicalement assistée (PS Socialistes, Iniciativa Liberal, LIVRE, PAN et Bloco de Esquerda) n’ont plus le nombre de députés requis pour approuver une nouvelle loi, suite au dernier veto de la Cour constitutionnelle.
C’est la cinquième fois que les parlementaires sont contrariés.
Aujourd’hui, la majorité des députés au Parlement sont ceux qui représentent AD (l’alliance PSD-CDS-PP) qui « n’a aucun intérêt à rouvrir le débat sur l’euthanasie », et CHEGA, qui est « frontalement contre » l’idée, explique le journal.
La loi sur l’euthanasie a d’abord été approuvée par le Parlement en 2021, mais elle n’est jamais allée plus loin, subissant les vetos du président Marcelo et de la Cour constitutionnelle, dont le dernier refus citait six clauses de la cinquième révision du texte.
Le Portugal s’orientant résolument vers la droite, ceux qui espèrent une avancée pourraient devoir attendre un certain temps. ND
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